samedi 11 juin 2016

Signet Diigo indexé "formation" et "numérique" : "Manifeste pour la défense de la vie privée et la protection des données personnelles en bibliothèque | Biblio Numericus"

Le 7 novembre 1991 le feu Conseil Supérieur des Bibliothèques a adopté la Charte des Bibliothèque. L’article 1 stipulait : « Pour exercer les droits à la formation permanente, à l’information et à la culture reconnus par la Constitution, tout citoyen doit pouvoir, tout au long de sa vie, accéder librement aux livres et aux autres sources documentaires »

Annotations:
  • « Pour   exercer   les   droits   à   la   formation   permanente,   à   l’information   et   à   la   culture   reconnus  par  la
     Constitution, tout citoyen doit pouvoir, tout au long de sa vie, accéder librement aux livres et aux autres
     sources documentaires »
  • Le respect de cet article ne peut se faire dans des situations de censure, d’atteinte à la neutralité du net ou de barrière technologiques mis en place dans les établissements de lecture publique.
  • Pour jouir pleinement de ces droits, il faut avoir conscience des risques qui existent quand on utilise le Web et encore faut-il avoir confiance dans les outils mis à disposition par l’établissement.
  • Le développement récent et régulier de lois portant atteinte aux libertés fondamentales et au respect de la vie privée ne doit pas remettre en cause la capacité et l’obligation morale pour les bibliothécaires d’aider et d’accompagner les usagers vers la protection de leurs données personnelles.
  • La garantie de ne pas être pisté, d’avoir une liberté d’accès au réseau Internet et de protéger ses données personnelles en bibliothèque est la condition nécessaire pour permettre aux citoyens « d’exercer leurs droits démocratiques et de jouer un rôle actif dans la société » (Manifeste de l’Unesco sur la bibliothèque publique)
  • Il existe en France un cadre législatif qui interdit un certain nombre de contenus (incitation à la haine, propos racistes, pédopornographies etc…). Mais cela n’est pas une raison pour bloquer l’accès aux sites qui n’entrent pas dans les catégories prévues par la loi. Les bibliothécaires ne doivent pas préjuger des usages et des sites utilisés par les personnes qui fréquentent les bibliothèques.
  • Nous sommes là pour fournir un accès et non le brider.
  • aider les usagers qui fréquentent les bibliothèques à prendre conscience de l’envers du décors. Et cela ne demande aucune compétence technique, il s’agit de faire de la pédagogie autour du tracking et montrer comment on se fait pister par différents acteurs quand on surfe sur le web. 
  • proposer des solutions pour commencer à limiter la publicité ciblée en utilisant des extensions spécifiques comme uBlock origin.
  • Le combat pour la protection de la vie privée en ligne passe également par l’abandon progressif des logiciels et outils propriétaires qu’on utilise quotidiennement (logiciels de bureautique, système d’exploitation, moteurs de recherche, navigateurs, client de messagerie…).
  • Cela ne veut pas dire interrompre ou rejeter complètement les outils propriétaires.
  • proposer des solutions libres comme alternative
  • Prenons l’exemple des collections en bibliothèque, elles doivent refléter une pluralité d’opinions et représenter les différentes écoles historiques sur un même sujet. Il en va de même pour les logiciels.
  • Le chiffrement est une solution nécessaire (mais pas totalement infaillible) pour garantir le droit à la vie privée en ligne.
  • Ce droit est reconnu depuis 1948 par la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies (art. 12) et, en France, l’article 9 du Code civil protège ce droit depuis la loi du 17 juillet 1970.
  • Quand vous envoyez une lettre par La Poste, vous mettez une enveloppe pour protéger le contenu et le rendre accessible uniquement à votre destinataire. Pourquoi ce principe devrait-il disparaître dans l’environnement numérique ?
  • cela implique pour les bibliothèques de permettre aux usagers de recourir à des services qui assurent la protection des communications en configurant des proxys qui permettent l’accès et l’utilisation de ce genre d’outils
  • Cela signifie également la possibilité d’utiliser des clés USB sur lesquels l’ordinateur peut démarrer comme avec le système d’exploitation Tails.
  • Enfin, cela implique la généralisation du https pour les sites des bibliothèques.
  • Il y a la loi et l’interprétation de la loi. Bien souvent, les bibliothèques qui proposent un accès à Internet à leurs usagers imposent des conditions qui ne sont pas demandées par la loi. Il s’agit d’une mesure de protection en cas d’une éventuelle situation qui pourrait mettre en cause la responsabilité de l’établissement.
  • La charte et les labels Bib’Lib développés par l’ABF http://ift.tt/1IiMbjb destinés à récompensés les collectivités qui œuvrent pour l’ouverture la plus large à l’information est l’occasion de rappeler quelles sont les règles en matière de collection des données de connexions.
  • Le cadre législatif impose aux bibliothèques de conserver pendant un an des logs de connexions.
  • Mais logs de connexion ne doit pas signifie pas état civil d’un usager. Il faut être en capacité de fournir l’IP de la machine à partir de laquelle un usager s’est connecté.
  • Nous ne sommes pas la police, nous ne ferons pas son travail.
  • la liste de diffusion cryptobib. L’objectif de cette liste est de «sensibiliser les usagers des bibliothèques à la protection de leur vie privée et veiller à la confidentialité des données personnelles dans les systèmes d’information documentaires ».
  • conclure en citant le Manifeste de la guérilla pour le libre accès d’Aaron Swartz :

     

    « Serez-vous des nôtres ? »

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vendredi 10 juin 2016

Signet Diigo indexé "formation" et "législation" : "Le label Certif Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées figure sur la liste des dix labels qualité du Cnefop, Valérie Grasset-Morel, Localtis.info - Caisse des Dépôts, 20160610"

Dix certifications et labels qualité figurent sur la liste élaborée par le Conseil national de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelles (Cnefop) comme l'y invitait le décret du 30 juin 2015 sur la qualité des actions de formation professionnelle continue. Sur cette première liste qui sera enrichie au fur et à mesure des décisions d'actualisation du bureau du Cnefop, figure le label "Certif Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées", seule certification présentée par une région.

Annotations:
  • les principaux financeurs (OPCA, Opacif, Etat, régions, Pôle emploi, Agefiph) devront s'assurer à compter du 1er janvier 2017 de la qualité des formations qu'ils prendront en charge.
  • Ils devront pour cela s'appuyer sur six critères :
  • l'identification précise des objectifs de la formation et son adaptation au public formé ;
  • l'adaptation des dispositifs d'accueil, de suivi pédagogique et d'évaluation aux publics de stagiaires ;
  • l'adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d'encadrement à l'offre de formation ;
  • la qualification professionnelle (c'est-à-dire l'expérience professionnelle et pas forcément un diplôme de formateur) et la formation continue des personnels chargés des formations ;
  • les conditions d'information du public sur l'offre de formation, ses délais d'accès et les résultats obtenus ;
  • la prise en compte des appréciations rendues par les stagiaires.
  • Ils devront également s'assurer que les organismes de formation respectent les dispositions du Code du travail relatives à l'établissement d'un règlement intérieur, à la définition de l'action de formation et aux obligations vis-à-vis des stagiaires
  • Dans le cadre du contrôle qualité, les financeurs devront aussi veiller à l'adéquation qualité/prix des prestations, au regard des besoins de formation, de l'ingénierie pédagogique déployée par le prestataire, de l'innovation des moyens mobilisés, et des tarifs pratiqués dans des conditions d'exploitation comparables pour des prestations analogues.
  • ISQ-OPQF qui est le principal certificateur d'organismes de formation (1.000), devra "renforcer" sa certification sur plusieurs aspects, notamment "les modalités d'accueil et de suivi des stagiaires" et "la communication sur l'offre de formation concernant plus particulièrement les conditions d'accès et les résultats obtenus et/ou les suites de parcours des bénéficiaires".
  • sept certifications dont le dossier a été jugé "irrecevable". Et pas des moindres car y figurent la norme "NF Service Formation – NF 214" et les différentes versions de la norme Iso 9001 d'Afnor Certification et de Véritas Certification.
  • dans la mesure où "très peu d'organismes de formation disposent à ce jour d'un label ou d'une certification qualité au sens du décret, d'autres procédures en cours d'élaboration permettront un référencement direct, le cas échéant au fil de l'eau des demandes de financement ou des achats".
  • Les certifications et labels inscrits sur la première liste du Cnefop sont :
  • - le certificat de qualification professionnelle "ISQ OPQF" (1.000 organismes de formation déjà référencés) : inscription pour trois ans ;
  • - le label "CIBC qualité totale" de la Fédération nationale des CIBC (48 organismes référencés) : pour trois ans ;
  • - la certification de services "Qualicert RE/VIV/03 – 'Engagements certifiés pour la formation des entrepreneurs du vivant'" de SGS ICS (53 organismes référencés) : pour trois ans ;
  • - le label Eduform du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (aucun organisme référencé pour le moment) : pour trois ans ;
  • - la certification "engagement de service REF221 - Services aux agriculteurs et acteurs des territoires" de l'Afnor certification (73 organismes référencés) : pour trois ans ;
  • - la certification de conformité en formation professionnelle de l'Afnor certification : pour trois ans ;
  • - le label "Certif Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées" de la région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées (159 organismes référencés) : pour trois ans ;
  • - le label APP (Atelier de pédagogie personnalisée), 115 organismes référencés: pour trois ans ;
  • - le label E2C (écoles de la deuxième chance), 43 organismes référencés: "Inscription pour trois ans sous réserve que soit corrigée, dans l'année, l'absence, dans le référentiel, d'éléments concernant l'information du public sur l'offre de formation et les résultats obtenus" ;
  • - la certification FAC (facilitateur en acquisition de compétences) d'I.Cert (6 organismes référencés) : "inscription pour trois ans, sous réserve que soit corrigée d'ici un an l'absence dans le référentiel d'exigence relative aux moyens d'encadrement (en référence au critère 3 du décret sur l'adaptation des moyens pédagogiques, techniques et d'encadrement à l'offre de formation)

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